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Mes chers amis, je parts
Demain, en route pour le pays de mes ancêtres
Le pays du soleil (mdr)
Dévinez...
Indix. gondoles, masques, Saint-Marc
rendez-vous la-bas pour un bon café ou dans une semaine pour les photos
Tags : alpino
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Commentaires
Voila le jour J je te souhaite de bonne vacance oublie tout et revient en super forme gros bisous .
Bonne vacances Ugo....mais pense un peu à nous sous les nuages !
Gros bisous à vous deux et à bientôt !
mais qué chance !!!!
bon si tu as droit au soleil ce serait gentil
de le ramener à ton retour
bisous ugo et profites bien
Bonjour Ugo
et surtout BONNES VACANCES dans le pays de tes ancêtres :o))
bisous et j'espère que tu vas bien
Je passais prendre de tes nouvelles, je suppose que si tu pars
en voyage, c'est qu'elles sont bonnes. Bonnes vacances et surtout
profites bien. A bientôt
Incroyable de voir cela, mais bon des cons y'en a partout
Profite quand même de tes vacances avec ta famille et amis
Reviens nous en forme
Bon courage pour demain,c'est le grand jour
Amité.
Un petit coucou juste pour te souhaiter une bonne semaine et merci de ton dernier passage ,ça me fait tellement plaisir de te voir.Là je suis cassée ,malgrés mon mal de dos ,je viens de tondre et je te dit pas !!! je prends ma petite pose aprés 'avoir prise une bonne douche , hou!!! ça fait du bien . Bisous et a plus .J'espère que tu va beaucoup mieux ,prends soin de toi .@+
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Heureux de te voir partir dans ton jolie pays
Reviens nous en forme et pleins de souvenirs dans la tête
Bonne et très courte nuit
Amitié
Voila.. (mdr)
Mes chers parents,
Je pars.
Je vous aime, mais je pars.
Vous n'aurez plus d'enfant,
Ce soir.
Je n'm'enfuis pas. Je vole.
Comprenez bien : je vole.
Sans fumée, sans alcool,
Je vole. Je vole.
C'est jeudi. Il est cinq heures cinq.
J'ai bouclé une petite valise
Et je traverse doucement
L'appartement endormi.
J'ouvre la porte d'entrée
En retenant mon souffle
Et je marche sur la pointe des pieds,
Comme les soirs
Où je rentrais après minuit,
Pour ne pas qu'ils se réveillent.
Hier soir à table,
J'ai bien cru que ma mère
Se doutait de quelque chose.
Elle m'a demandé si j'étais malade
Et pourquoi j'étais si pâle.
J'ai dit que j'étais très bien,
Tout à fait clair.
Je pense qu'elle a fait
Semblant de me croire,
Et mon père a souri.
En passant à côté de sa voiture,
J'ai ressenti comme un drôle de coup.
Je pensais que ce s'rait plus dur
Et plus grisant, un peu
Comme une aventure,
En moins déchirant.
Oh, surtout ne pas se retourner,
S'éloigner un peu plus.
Il y a la gare
Et après la gare,
Il y a l'Atlantique
Et après l'Atlantique...
C'est bizarre, cette espèce de cage
Qui me bloque la poitrine.
Ça m'empêche presque de respirer.
Je me demande si, tout à l'heure,
Mes parents se douteront
Que je suis en train de pleurer.
Oh, surtout ne pas se retourner,
Ni des yeux, ni de la tête,
Ne pas regarder derrière,
Seulement voir ce que je me suis promis,
Et pourquoi, et où, et comment.
Il est sept heures moins cinq.
Je me suis rendormi
Dans ce train qui s'éloigne un peu plus.
Oh, surtout ne plus se retourner,
Jamais.